Si la bande annonce ne m’avait pas rappelé que c’était quand même Lou Reed en BO, je n’y serai peut-être pas allée. Alors après avoir filé d’humeur moyenne au cinéma et sous la pluie, j’espérais ne pas être déçue.

 

Perfect Days ne vous demande pas beaucoup de concentration puisque si au début, le personnage principal monte tous les jours dans sa camionnette et nettoie des toilettes, ne vous inquiétez pas, il continue de le faire à la fin. Un film contemplatif, où rien ne se passe (et pourtant comme dans tous les films contemplatifs, en fait il s’en passe des choses ), qui nous laisse un peu sur notre faim sans vraiment savoir ce que l’on aurait pu demander de plus.

 

 

Wim Wenders construit un personnage attachant qu’on se plaît à observer dans sa vie réglée. Si le début prend des échos d’un Jour sans fin, des éléments extérieurs viennent bouleverser la tranquillité d’Hirayama, sans pour autant que le film se déprenne de ce calme sans faille. La Bande Originale accompagne à merveille les mouvements de la nature qui semblent si chers au protagonistes. Le scénario est un peu simple, l’intrigue peu intrigante au risque d’ennuyer un peu (beaucoup), mais la poésie et la malice insufflée dans cette  histoire de nettoyage de toilettes font quand même sourire.

Un film touchant, qui arrache un petit pincement au cœur, nous encourage à tenter de nous réconcilier avec nous même et tenter d’accepter notre propre compagnie.